"Дева со знаменем". История Франции XV–XXI вв. в портретах Жанны д’Арк - Ольга Игоревна Тогоева
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См., к примеру: «Le Roi. fit expédier. des Lettres patentes, registrées à la Chambre des Comptes le seizième Janvier 1430; par lesquelles la Pucelle étoit anoblie, avec toute sa Famille, et leurs donna en même tems le nom Dulys» (Lenglet Dufresnoy N. Histoire de Jeanne d'Arc. Т. 1. P. 123). См. также: Chevrier F. A. Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres de la Lorraine. Bruxelles, 1754. P. 57; Aublet de Maubuy J.-Z. Les vies des femmes illustres de la France. P., 1762. P. 24; Durival l'âiné M. Description de la Lorraine et du Barrois. Nancy, 1778. T. 1. P. 14.
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«Le privilége accordé à Jeanne d'Arc, ou bien à sa famille, de porter deux fleurs de lis dans ses armes, n'en deviendra que plus significatif en ma fayeur. Cette prérogative, pourrais-je dire alors, fut principalement accordée à l'héroïne en considération de ce que, d'une manière quelconque, elle était également l'alliée du sang royal» (Caze P. La Vérité sur Jeanne d'Arc. T. 2. P. 52–53).
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«Sentant d'abord que sa naissance, non seulement illégitime, mais criminelle au point qu'il lui eût été bien difficile de l'avouer, quand même elle ne se serait pas engagée à la taire, ne lui permettait pas de s'approprier un droit à la totalité des armes qui distinguent en France la famille royale» (ibid. T. 2. P. 54).
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Ibid. T. 2. P. 56–58.
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Beaune C. Jeanne d'Arc. Vérités et légendes. P. 66.
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Об обстоятельствах этого дарования см.: Тогоева О. И. «Истинная правда». Языки средневекового правосудия. М., 2022. С. 226–227.
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Любопытно, что в гербе Бастарда присутствовали и королевские лилии, хотя формально он не имел права ими пользоваться: Beaune C. Naissance de la nation France. P. 249.
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«Il est naturel et raisonnable de concevoir que la légitimité de Charles, déjà soupçonnée et mise en question par les Anglais, aurait été fortement compromise, s'il avait été prouvé qu'un rejeton étranger à son époux royal était né de la Reine Isabelle, et que Jeanne dArc était ce rejeton. Il devenait rigoureusement nécessaire alors de jeter sur le moindre indice d'un pareil mystère le voile le plus impénétrable, non seulement pendant toute la durée du règne de Charles VII, mais encore sous celui de ses successeurs directs. La vérité d'une pareille assertion ne saurait être contestée» (Caze P. La Vérité sur Jeanne d'Arc. T. 1. P. 119).
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Ibid. T. 2. P. 66–68.
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«Possesseur du trône, ce Prince dut mettre, et mit obstacle, en effet, à la manifestation d'un secret qui devait le compromettre, et sa famille aussi bien que lui. Protégé cependant par la victoire, par le glorieux prestige de ses nobles succès, ses inquiétudes furent moins ombrageuses que celles de ses successeurs directs» (Caze P. La Vérité sur Jeanne d'Arc. T. 2. P. 31).
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«Telles allusions permises de son vivant parurent dangereuses à son fils, conséquemment à son petit-fils, et il ne fut pas difficile à ces Monarques, ou à leur gouvernement, d'en empêcher la circulation, d'en ordonner la suppression» (Ibid.).
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«Il est même possible de soutenir avec succès que les soupçons sur la légitimité de Charles VII furent tellement enracinés, qu'ils se propagèrent clandestinement au préjudice de Louis XI et de Charles VIII, ses successeurs directs, et que ces soupçons contre le sang royal ne disparurent tout-à-fait qu'à l'avénement de Louis XII, héritier collatéral du Trône de France» (Ibid. T. 2. P. 15).
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«Louis XII, François Ier et leurs successeurs, jusqu'à Henri III inclusivement, ne purent pas être agités des mêmes craintes: la vérité sur l'origine de Jeanne d'Arc naurait pu porter aucune atteinte à l'incontestable solidité de leurs droits. Mais il dut toujours paraître important à leurs yeux de ne pas laisser compromettre en leur personne la dignité royale» (Ibid. T. 1. P. 263).
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«Le Duc d'Orléans, père de Dunois et de la Pucelle, était en outre devenu, par leur naissance et leurs exploits, le premier mobile de la gloire du salut de la France et de toute la famille royale» (Ibid. T. 2. P. 46).
1054
Бовыкин Д. Ю. Король без королевства. С. 175–183.
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Contamine Ph., Bouzy O., Hélary X. Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire. P. 602.
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Уже в 1822 г. в романе Огюстины Готти, полностью основанном на «исторических» выкладках Пьера Каза, идея незаконнорожденности Карла VII, тем не менее, категорически отрицалась. В сцене первого свидания в Шиноне Жанна убеждала дофина, что если Изабелла Баварская всю жизнь его ненавидела, следовательно, он был ее сыном от Карла VI, ее «злополучного мужа», и являлся истинным наследником престола: «S'il est vrai qu'une mère ait pu vous haïr, hélas, cette inimitié doit vous convaincre que vous êtes réellement le fils de son malheureux époux… Que jamais cette pensée ne vienne vous assaillir; ô roi, héritier du trône de France, montrez-vous digne du rang où vous êtes placé!» (Gottis A. Jeanne d'Arc, ou l'Héroïne française. 2 vol. P., 1822. T. 2. P. 28).
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См., к примеру: Lesigne E. La fin d'une légende. P., 1889; Andrée F. La vérité sur Jeanne d'Arc. P., 1895; Paraf-Javal M. G. La légende détruite. P., 1929; Schneider E. Jeanne d'Arc et ses lys. La légende et l'histoire. P., 1952; Bosler J. Jeanne d'Arc était-elle la soeur de Charles VII? Marseille, 1955 (21962; 31990).
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Puymaigre C. de. La fausse Jeanne d'Arc II Bonne nouvelle d'Alsace. 1885. Avril. P. 533–546.